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Le pasteur Claude Mourlam nous conduit dans la découverte de textes bibliques avec compétence et humour. Nul besoin d’être un spécialiste de la Bible pour participer aux soirées.
La prochaine rencontre aura lieu le mercredi 11 décembre de 20h15 à 22h à la salle paroissiale de La Broque (22 rue du Donon – en face de l’Intermarché).
Le thème de la soirée : Moabites, les voisins à l’Est de la Mer Morte.
Le billet d'humour !
C’est pas moi !
Quelques éléments de contexte avant de vous conter mon histoire.
Durant mon enfance, j’ai toujours aimé démonter tout ce qui me passait par la main : les postes de radio, les roues de voiture, le carburateur de la moto de mon papa (dont j’avais perdu une pièce et que j’ai remplacée par une allumette sans que ça fonctionne évidemment !), … Il pouvait arriver que les voisins me voient courir dans la rue poursuivi par un parent furieux. Mon refuge : ma chambre où je m’enfermais à double tour attendant que l’orage passe.
Autre point : mes parents avaient l’habitude de nous emmener faire le tour des cimetières le 1er novembre pour visiter les tombes familiales. Je n’aimais pas ça et je le faisais savoir : « Plutôt que de s’occuper des morts, faudrait déjà s’occuper des vivants ! » Mais bon, pas le choix. C’était LA sortie en famille.
Et voilà l’histoire.
Depuis quelques semaines, j’étais l’heureux détenteur du permis de conduire. Nous étions un 31 octobre et il y avait groupe de jeunes dans le village voisin, à quelques kilomètres. Je demande donc la voiture familiale (nous n’en avions qu’une) pour pouvoir m’y rendre. Accordé, avec moults conseils de prudence sur la route. « Pff ! Comme si je ne savais pas conduire. »
Me voilà donc en route, tout fier. J’aimais bien cette voiture. La légende disait qu’elle était destinée au marché américain mais que mon père avait eu la chance de pouvoir l’acheter. Ce véhicule de marque allemande était puissant, nerveux, extrêmement confortable. J’arrive donc sur place et la première partie du groupe de jeunes se passe bien.
A la pause, j’invite des filles à faire un tour dans « ma » voiture. Je roule prudemment, sur une petite route de campagne. C’est que je suis très doué pour la conduite ! C’était sans compter une bouse de vache qui me fait perdre le contrôle du véhicule qui vient buter contre un tout petit poteau en fer, petit mais bien solide. Le moteur cale. Personne n’est blessé, je ne roulais pas très vite. Penaud, je fais le tour de la voiture. L’avant est un peu enfoncé. Bon, pas grave. Je reprends le volant, démarre et… CLAC CLAC CLAC. Zut, y a un problème. Mais tant pis, ça tourne et nous revenons au groupe de jeunes. La soirée est terminée et je rentre (CLAC CLAC CLAC) préparant déjà dans ma tête le discours approprié. Mais il est tard. Tout le monde à la maison est couché. La voiture garée devant la maison, je me couche en me disant que j’expliquerai tout cela au petit-déjeuner.
Dans mon sommeil, j’entends tout à coup un hurlement dans lequel je crois discerner mon prénom. « PHILIPPE !!! » J’ouvre doucement les yeux et me rends compte que ce n’est pas dans mon rêve, mais que le cri est bien réel. Je l’entends parfaitement maintenant. Il vient de la rue (ma chambre ne donne pas sur la rue, c’est dire le volume du cri !). Zut, mon papa a trouvé le moyen de se lever tôt et je n’ai pas eu le temps de préparer le terrain. Je descends donc relativement inquiet. Dans la rue, il m’interpelle en me demandant ce que j’avais encore fait. Et il me montre l’arrière de la voiture. Médusé, je constate qu’il est complètement enfoncé ! « Ha ça, c’est pas moi ! » « Comment ça, c’est pas toi ? C’est qui alors ? » « Je sais pas, c’est pas moi. Moi, c’est juste l’avant. » Stupeur sur le visage de mon papa. « Comment ça, c’est l’avant ? » Et le voilà qui se précipite à l’avant et découvre le capot enfoncé. Autant vous dire que les hurlements ont repris de plus belle, malgré mes tentatives d’explications : la bouse, le seul poteau en ferraille dans le coin… la malchance quoi !
Mais voilà, nous sommes le 1er novembre. Et il s’agit de prendre la route (rappelez-vous, les tombes familiales !). Cela me donne un peu de répit. La famille s’installe dans la « belle » voiture. Et… CLAC CLAC CLAC !!! Mince, j’ai oublié de lui parler du moteur. Je fonce hors de la voiture pour m’enfermer dans ma chambre.
Cette année-là, pas de visite des tombes. De là à me dire que je suis arrivé à mes fins, je ne vous permets pas ! Cela dit, nous n’avons plus jamais fait le tour des cimetières en famille.
J’ai appris plus tard que le choc avait déplacé le bloc moteur et que c’est le ventilateur qui faisait CLAC CLAC CLAC. Qu’on ne me dise plus que les voitures allemandes sont les plus solides ! Mon papa a fini par m’acheter une voiture : une Diane 6.
Morale de l’histoire : Toi qui es jeune, profite de ta jeunesse. Sois heureux pendant ce temps-là. Fais tout ce que tu désires, tout ce qui te plaît. Mais sache bien que Dieu jugera chacune de tes actions. (Ecclésiaste 11, 9)
Une vache et un citron font un braquage dans une banque :
– Le citron : « Pas un zeste, je suis pressé ! »
– La vache : « On ne bouse plus ! »